SAINT-ROMAIN


Salut, ô croix de Jésus-Christ,
Toi seule est pour nous l'espérance :
Signal de ralliement
Plantée au milieu des peuples,
Échelle dressée dans le ciel,
Où Dieu prend l'homme en son alliance.

De l'hymne chantée par les moines cisterciens le Vendredi Saint


Orientation
1 - Calvaire de l’ancien cimetière


Situation : Place de l’Église Saint-Romain le Haut.

Latitude :  47° 00' 01,68" N
Longitude : 4° 42' 46,10" E
Altitude : 431,40 m

Dimensions :
Double emmarchement octogonal : H = 0,16 m x 2
Piédestal : H = 1,12 m
Colonne : H = 2,46 m
Croisillon : H = 1,05 m
                  LA = 0,90 m
Hauteur totale : environ 4,90 m



Cette croix de pierre, installée devant le portail de l’église, est celle de l’ancien cimetière qui a longtemps entouré l’église. Elle est datée du XVIe siècle, mais repose sur un piédestal de la fin du XVe.

La base du piédestal semble nettement gothique. Plus haut, on trouve des losanges au centre de chacun des huit panneaux, dans un encadrement d’une géométrie plus simple et plus rectiligne. C’est déjà la marque de la Renaissance.

Le Piédestal

Panneau décoré d'un losange

La colonne est entourée d’un rameau d’olivier, symbole de la paix.

Le rameau d'olivier. Certains auteurs y ont vu du laurier
Au centre de la colonne, un écu ovale présentant l’Agneau pascal est surmonté d’un compas et de deux étoiles (marque de compagnonnage ?).

L'agneau, qui peut évoquer également un bélier
 
L’ancienne croix sculptée a été brisée à la suite d’un orage, antérieurement à 1932 car ce fait est mentionné dans un article publié à cette date par François Marion, dans les Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte d’Or.

La croix restaurée

La colonne tronquée a été ensuite surmontée d’une croix de remplacement, simple, en pierre puis en métal, jusqu’à la restauration de 2007 par le sculpteur Gauvain sur le modèle de l’ancienne. En effet, les fragments anciens ont été conservés et ont servi de modèle. Des photographies de l’époque ont également été utilisées.

La croix est surmontée d’un pélican qui nourrit ses enfants de son sang en déchirant sa poitrine, emblème de l’amour du Christ dont le cœur fut percé sur la croix et du don de son sang dans l’Eucharistie qui renvoie à l’ostensoir exposant l’hostie consacrée, sculpté au dos de la croix.
Le symbole du pélican est issu de la légende selon laquelle cet oiseau nourrit ses petits de sa propre chair. La comparaison avec le Christ a d’abord été formulée par saint Augustin, puis par saint Thomas d’Aquin.

Le pélican du sommet de la croix de Saint-Romain

Sur les représentations, ce sont souvent trois petits qui sont figurés, comme on peut le voir à Saint-Romain.

Il n’est pas rare de trouver ce symbole sur certaines croix très ornées. Dans la région, il faut citer la croix de Charrecey (Saône-et-Loire), qui date du XVe siècle. Un peu  plus loin, on peut citer la croix de Couchey (Côte-d'Or) datant de la Renaissance, ou la croix de Vincelles, hameau de Nanton (Saône-et-Loire).

Le pélican de la croix de Charrecey
Ce symbole a été repris par les Rose-Croix et par les Francs-Maçons.

À Saint-Romain, le plumage de l’oiseau est stylisé sous forme de rayures entrecroisées.

L'ostensoir sculpté au revers de la croix




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2 - Croix de pierre

Situation isolée, au bord d’un à-pic, au sud-est du Village Haut.
Latitude :  46° 59' 48.71" N
Longitude : 4° 42' 37.69" E
Altitude : 408,10 m

Dimensions :
Marche : H = 0,18 m
Piédestal : H = 1,48 m – LA = 0,93 m – PR = 0,83 m
Fût : H = 2,40 m
Croix : H = 1 m environ

Hauteur totale du monument = environ 5 m.

Cette croix fut érigée après 1846 à la mémoire de Denis Adolphe Ponsot, docteur en droit, avocat à la cour royale de Dijon, professeur provisoire à la faculté de droit de Dijon, membre de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon.

Il était né à Longeault (Côte d’Or) en 1805.
Orphelin de père dès 1807, il a fait cependant de bonnes études. De bonne famille, il avait un oncle maternel juge au tribunal de première instance de Beaune, et un autre chanoine honoraire à la cathédrale de Dijon.

Il s’est marié en 1836 avec Joséphine Sophie Marguerite Corbabon, de Gevrey (Côte d’Or).
Il est mort à Dijon le 3 mai 1846.

Certainement, sa mort prématurée l’a empêché de construire la croix qu’il avait l’intention d’établir à cet endroit, et sa famille a pris le relais pour respecter son souhait.

Son fils posthume Auguste Ponsot, né à Dijon en 1846, chimiste et industriel, est l’inventeur du papier d’Arménie avec le pharmacien de Montrouge Henri Rivier.
La croix donne une impression de robustesse avec son fût pyramidal (peut-être en imitation de la croix n° 4 ?) On constate une absence presque totale de décor sculpté, mais il faut cependant remarquer les fleurons sculptés aux extrémités des branches.


Elle est en pierre de taille calcaire. Le piédestal est constitué de trois blocs. Le fût et la croix forment un ensemble monolithe. À la différence d'autres croix de Saint-Romain qui ont un piédestal plus ancien et plus rustique que le fût ou le croisillon, cette croix est très homogène. On peut affirmer que tous ses éléments datent de l'époque de sa construction.
  
 
Inscriptions sur le piédestal :
Face antérieure : Cette croix a été érigée pour remplir l’intention de Mr Adolphe Ponsot, avocat à la cour royale de Dijon enlevé trop tôt à sa famille et à ses nombreux amis – Priez pour lui.


 
Face droite : De tes bras étendus auguste souveraine tu domines les monts et protèges la plaine.


Cette sentence s’applique aux croix érigées au sommet des montagnes. À l’origine, ce distique a été écrit dans la Grande Chartreuse, pour la croix du Grand Som (2026 m).

 
Face arrière : O croix mon unique espérance.  (Hymne Vexilla regis)
Face gauche : C’est par la croix qu’on arrive à la gloire.





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3 - Croix de mission du jubilé du pape Léon XII


Situation : À l’entrée du Village Haut.
Latitude :  47° 00' 09,03" N
Longitude : 4° 42' 50,94" E
Altitude : 419,40 m

Dimensions :
Emmarchement : H = 0,35 m
Piédestal : H = 0,75 m – LA 0,95 m
Fût : H = 1,93 m
Croix : H = 0,90 m – LA = 0,65 m

Hauteur totale du monument = environ 4 m.


On note une inscription sur la face postérieure du piédestal :

  
 
Cette croix a été restaurée en 1982 par Monsieur Pierre Laurioz – Le travail a été confié à la marbrerie Narjollet de Beaune. 



C’est une croix de mission du XIXe siècle, en pierre calcaire, qui possède un piédestal, un fût et une croix monolithes.
Léon XII fut pape de 1823 à 1829. Il promulga le jubilé de 1825. Un jubilé, ou année sainte, a lieu normalement tous les 25 ans.

Les événements politiques empêchèrent ceux de 1800 et 1850. Ce fut donc le seul jubilé qui eut lieu entre 1775 et 1875. Il attira plus de 500 000 fidèles à Rome.

Comme conséquence de ce jubilé, une mission eut lieu à Saint-Romain en 1826 et fut l’occasion de construire cette croix.

L’artisan qui a gravé l’inscription était peu familiarisé avec l’écriture, car il a inversé le N de LÉON. C'était chose courante aux temps plus anciens, mais cela devient rare au XIXe siècle. 


Au sommet du fût, un court chapiteau présente un élégant décor de feuillage stylisé.

Le croisillon est renforcé par des volutes qui joignent les branches. On note l’existence de fleurons à l’extrémité des branches.




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4 - Croix de chemin



Situation : à l’embranchement de la route de la Fontaine Noire et du chemin “En Chevrot”, au nord du Village Haut.

Latitude :  47° 00' 23,30" N
Longitude : 4° 42' 56,77" E
Altitude : 433,80 m
Dimensions :
Hauteur totale du monument : 4,30 m
LA = 0,85 m – PR = 0,90 m


Cette croix en pierre de taille calcaire semble dater du XIXe siècle.
Elle possède un emmarchement, un piédestal monolithique et un fût octogonal encastré dans la base.

Longtemps privée de son croisillon, cette croix a été restaurée en 1984. Un nouveau croisillon a été installé par l’Association de Recherches et d’Etudes d’Histoire Rurale de Saint-Romain en 1984 avec la participation de Monsieur Pierre Laurioz.

Quant au fût, il a jadis été brisé, et il a été réparé à l'aide d'agrafes de fer en partie dissimulées avec du mortier.
  
Le fût et sa réparation

De même, la pierre qui supporte le fût s'est trouvée fortement endommagée, et a été soigneusement réparée avec du ciment.
Le solide piédestal à base carrée devient octogonal avec l’abattement des quatre angles. Cette transition du carré à l'octogone prépare le fût qui est lui aussi de section octogonale. Curieusement, la colonne possède une base carrée qui s'intercale entre le piédestal et le fût, ce qui fait penser que le monument a subi quelques bouleversements : à un moment de son histoire, le piédestal a dû être découronné  et on a rétabli une croix différente.


Cette croix porte des inscriptions, gravées non pas sur une partie plane, mais sur la moulure qui fait le tour de la base du fût. Elles sont difficiles à déchiffrer car elles ne sont pas gravées très profondément, et la pierre est envahie de lichens.

Gageons qu’un  nettoyage de la pierre permettrait de mieux lire ce qui est écrit.
En son état actuel, l’inscription laisse deviner :
PRETET ?    M ?
CLAIRON 56 ?  C ?
Il semble y avoir un millésime : 1810 ?
  
L'inscription



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5 - Croix de bois


CROIX DE SOMMET, appelée “Croix de Bois”, XIXe siècle -1856
Refaite en 1989 par l’Association de Recherches et d’Études d’Histoire Rurale de Saint-Romain.

Piédestal de pierre calcaire
Emmarchement : H = 0,43 m
Piédestal : H = 0,83 m – LA = 0,85 m – PR = 0,90 m
Hauteur totale du monument : 3,10 m.


Situation : Isolée, nord du Village Haut.
Latitude :  47° 00' 36,51" N
Longitude : 4° 43' 07,10" E
Altitude : 453,70 m


Le piédestal monolithe est fixé directement sur le rocher qui forme soubassement.
Il présente une corniche moulurée du côté oriental. Une dalle transversale est disposée au pied, devant le rocher.


La croix est implantée sur une crête. Contrairement à l’usage, elle est faite pour être contemplée en regardant vers l’occident et non vers l’orient. Il est difficile de la voir dans l’autre sens, en raison du ravin à forte pente qui existe du côté occidental, qui marque l’emplacement d’une faille géologique.




Cette croix avait déjà été rétablie en 1934. Le compte-rendu qui a été fait cette année-là sur le registre du Conseil de paroisse nous apprend qu'elle a été bénie le 12 août 1934 par M. Perrin, curé-doyen de Nolay, pour fêter l'année du 19e centenaire de la Rédemption. L'ancienne croix, nous dit également le compte-rendu, érigée de temps immémorial, était complètement pourrie et tombée. La réfection a été financée par un fervent paroissien, commandant en retraite.




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6 - Croix du nouveau cimetière


“En Chatord”
Calcaire, pierre de taille, emmarchement, piédestal, fût octogonal.

Structure : hauteur du monument, environ 4,40 m.
Inscription 1933 - O CRUX AVE SPES UNICA.

Latitude :  47° 00' 17,55" N
Longitude : 4° 42' 50,13" E
Altitude : 401,10 m


Le cimetière du village, qui entourait l’église, a été déplacé pour être installé à cet endroit. Cette croix a été faite pour ce nouveau cimetière, à l'aide de fonds provenant d'une souscription publique. Elle a été construite en 1933, et bénie le 30 juillet de cette même année par le chanoine Mouquin, curé d'Auxey.

C’est une croix aux lignes droites et robustes (un peu style “Art Déco”, ce qui est bien conforme à l’époque de sa construction). Elle est dépourvue de décor sculpté.



Elle apparaît solidement implantée sur un terrain en pente. D’ailleurs, l’emmarchement à deux degrés a permis de compenser la pente du terrain.
Gauvenet, l’artisan qui a réalisé la croix, l’a signée sur le piédestal.

Signature de l'artisan





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7 - Croix monumentale


CROIX MONUMENTALE, fin XVIIIe siècle
Calcaire, pierre de taille,
Structure : H = 2,77 - LA = 0,65 – PR = 0,54.
Piédestal monolithe. fût tronconique, croix de section carrée, monolithe.

Inscription, à mi hauteur du fût, face antérieure :
EB FEVRE/ET ENE/TRSARD/SA FEMME/1779

Situation : Grande Rue Saint-Romain le Bas.
Latitude :  46° 59' 57,55N
Longitude : 4° 42' 36,57" E
Altitude : 368,90 m


L’originalité de cette croix, c’est qu’elle est construite sur un bloc de pierre d’un volume approximatif de 8 m3, d’un poids qui doit approcher les 20 tonnes, et qui se trouve posé dans une rue du village.

Certainement, ce bloc anciennement décroché des rochers qui surplombent l'endroit n’a jamais été déplacé. Il ne sert d’appui à aucune construction. Pourquoi l’a-t-on conservé au milieu du village où il peut causer une gêne ? Pourquoi ne l’a-t-on pas débité pour en faire des matériaux de construction ?

Ce bloc de pierre, sacralisé par la croix, a-t-il été l’objet d’une vénération particulière ? Cette croix du XVIIIe siècle a-t-elle été la première a avoir été implantée à cet emplacement ? Ce bloc forme un socle monumental par lequel la croix atteint une hauteur de 4 mètres au-dessus de la chaussée.

Le fût a été brisé et réparé.

Le fût et la croix, portant la trace d'une ou plusieurs brisures
 
L'écriteau en forme d'écusson
L’écriteau sur le fût a été gravé par un artisan qui a manqué de place et a dû terminer ses lignes par des petites lettres ou des abréviations.

La première ligne cite le nom du commanditaire, FEVRE, la troisième celle du nom de sa femme en abrégé, TRSARD (TROUSSARD ?)  

On devine une inscription sur le rebord du piédestal : CAVE … ? et une autre à la base du piédestal : CL ... ?

Trace d'inscription au sommet du piédestal ?

Trace d'inscription au bas du piédestal ?





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8 - Croix monumentale

Remplois, XVIe siècle,
Croisillon encastré dans le mur gouttereau, pierre de taille gréseuse, monolithe,
H = 0,68 m – L = 0,45 m. Décor : Titulus sculpté en bas-relief et motifs floraux gravés.
PIEDESTAL, scellé, pierre de taille calcaire, monolithe, H = 0,80 m - L = 0,65 m.

INSCRIPTION :

Situation : entrée est de Saint-Romain le Bas, première maison à droite.
Latitude :  46° 59' 43,52" N
Longitude : 4° 42' 42,78" E

Altitude : 321,01 m


Comme le dit l'inscription, cette croix est une ancienne fontaine, tarie à l’heure actuelle. En l’absence de source à cet endroit, l’eau était apportée par une canalisation. Vraisemblablement, le monument a été considérablement remanié au cours du temps.

On peut se demander comment l’eau était distribuée. Y avait-il un tube de sortie d’eau fixé dans le trou qui est au centre de la croix?

La croix, avec le titulus INRI, et l'orifice probable de sortie de l'eau
La pierre de la croix semble fortement chargée en oxydes ferriques que l’eau de pluie entraîne dans l’enduit du mur et qui le colorent en rouge.

Le piédestal
 
L'imposant piédestal monolithique semble disproportionné par rapport à la petite taille de la croix. Il ne reste sans doute qu'une partie de l'ensemble originel.

Le piédestal est soutenu par une base cimentée non débordante, qui le hausse au-dessus du niveau de la chaussée.

La pierre gravée

On peut certifier l’existence de la famille Barolet à Saint-Romain depuis 1391 au moins, date où des personnes de ce nom figurent sur une cerche de feux (autrement dit sur un relevé de la population réalisé par l’administration fiscale du duc de Bourgogne).

À la différence d’un notaire seigneurial qui ne pouvait travailler que sur un territoire limité, un notaire royal pouvait exercer dans tout le royaume.

Vincent Barolet a fait carrière à Beaune. Une étude tenue par Louis et Vincent Barolet est attestée à Beaune entre 1561 et 1605 aux archives départementales. C'est sans doute ce même Vincent Barolet, qui pendant les guerres de la Ligue, en 1595, fit partie des notables de Beaune fidèles au roi, qui soulevèrent la ville contre le baron de Montmoyen, ligueur et capitaine du château. Lui-même participa vaillamment à l'insurrection. Il fut enterré le 2 novembre 1609 dans l’église Saint-Pierre de Beaune (emplacement de l'actuelle place Carnot). Son fils Pierre fut maître apothicaire, également dans la ville de Beaune, et reçut sa lettre de maîtrise le 24 janvier 1612.

Vincent était-il un descendant de Humbert Barolet, notaire, qui rédigea le terrier du prieuré Saint-Hilaire de Saint-Romain en 1450 ? Cet Humbert Barolet fut désigné pour cette tâche par un de ses parents Jacques Barolet, procureur spécial du prieur.

Le décor floral de la pierre gravée

La pierre a été gravée avec le plus grand soin. Les lettres sont parfaitement formées. Le texte est agrémenté d'un décor végétal stylisé réalisé en creux, d'une grande élégance.

L’année de la construction de cette fontaine, 1582, fut particulièrement courte. En France, on est passé directement du 9 au 20 décembre, pour se mettre en conformité avec le calendrier grégorien.





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9 - Croix de Carran


CROIX DE MEMOIRE, appelée “Croix de Carran”

Croix en bois, latine.
Elle a été édifiée fin 1999 sur un socle ancien en partie effondré, en souvenir du décès de Bernard FÈVRE, viticulteur à Saint-Romain, décédé accidentellement dans ses vignes, offerte par la Société de Secours Mutuel.

Dimensions :
Colonne H = 2,36 m - LA = 1,40 m - Épaisseur = 0,12 m.

Situation :

À l’entrée est du Village Bas, lieu-dit "En Carran", en face du chemin de la Combe Bazin.
Latitude :  46° 59' 40,01" N
Longitude : 4° 43' 10,09" E
Altitude : 301,90 m


Le piédestal de pierre qu’on aperçoit encore a-t-il toujours été au ras du sol ? Il a pu se trouver enterré avec le temps, ou avoir été conçu ainsi dès l’origine. Il comporte un trou carré pour fixer le fût de la croix, mais il est possible que la croix originelle ait été en pierre.

Le piédestal




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10 - Croix monumentale


Datée de 1810
Calcaire, pierre de taille, piédestal constitué de quatre blocs, fût et croix.

Dimensions :
Double emmarchement : H = 0,20 m x 2 – LA = 2,30 m et 1,60 m
Piédestal : H = 0,90 m – LA = 0,92 m
Fût : H = 2,35 m
Croisillon : H = 0,95 m
Hauteur totale du monument : environ 4,60 m

Situation : Hameau de Brully, commune de Saint-Romain.
Latitude :  47° 00' 57,93" N
Longitude : 4° 42' 18,07" E
Altitude : 519,60 m


L’inscription sur le piédestal est difficile à lire en raison de la mousse et des lichens qui envahissent la pierre. On devine les lettres XFXEXCX, puis +B+, et la date +1810+ qui apparaît encore nettement.


Le piédestal
Le massif piédestal de section carrée se termine par une transition vers l'octogone. Des nervures dont on aperçoit le départ semblent indiquer que nous n'avons plus que la partie inférieure du piédestal, qui devait être surmontée par un prolongement de section octogonale.
Le fût est cylindrique.



Cette croix a été déplacée. Primitivement, elle ne se dressait pas dans sa parcelle actuelle, mais au carrefour voisin, comme on le voit sur le plan cadastral de 1839.




ANNEXE : le dépliant des croix de Saint-Romain









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